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standard
L'histoire
de Dancetaria
Suite
au décès brutal de ma première
Singapura " Baguette ", je me suis beaucoup documentée
sur cette race et j'ai donc pu constater combien il
était difficile d'en faire l'élevage, notamment
à cause de la faible diversité génétique,
de la rareté des sujets et de la difficulté
des mises bas.
Néanmoins, j'étais tellement chagrinée
par le décès de Baguette que j'ai pris
la décision d'acquérir une femelle dans
l'espoir, qu'un jour peut-être, des chatons
verraient le jour.
Cette recherche m'a menée à rencontrer Mme
Anne-Marie Delpied, éleveuse à Montélimar
que je tiens encore aujourd'hui àremercier
pour son accueil chaleureux et sa confiance témoignée.
Décibelle est donc arrivée de Montélimar avec sa soeur
Darling le 20 septembre 2008, pour mon plus grand
bonheur.
Ensuite, Maverick, le mâle de la maison nous
a rejoint le 11 octobre 2011.
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CHAMPION
Neutré
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Femelles
GRANDE
CHAMPIONNE INTERNATIONALE
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GRANDE CHAMPIONNE INTERNATIONALE
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GRANDE CHAMPIONNE D'EUROPE - TICA TGC
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CHAMPIONNE
Neutrée
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CHAMPIONNE
Neutrée
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"BAGUETTE"
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Histoire du Singapura
Des
débuts difficiles
Connu
pour être la plus petite race de chat, le Singapura
est originaire de la ville de Singapour qui est une île
qui se trouve à la pointe de la Malaisie, dans
le Sud-Est asiatique.
Là-bas, vivent une multitude de chats errants,
qui survivent en mangeant les restes de poisson laissés
par l'industrie de la pêche. On pense qu'il s'agit
de chats de marins qui échappèrent à leur
propriétaire et qui élurent domicile à
Singapour.
Leur survie était loin d'être facile. Ils
étaient sans cesse sous la menace de rapt par la
fourrière et traînaient dans les égouts
et les caniveaux, ce qui leur valut le surnom de " chat
des égouts "
Les
chats fondateurs
En
1974, Hal et Tommy Meadows, deux touristes américains,
découvrirent ces chats qui se promenaient en toute liberté
et furent fascinés par leur conformation et leur
fourrure tiquetée. Ils importèrent alors
trois sujets aux états-Unis : Tesse (femelle),
Tickle (mâle) et Puss (femelle).
Gràce à eux, elle commença un programme
de reproduction et établit un premier standard
de la race, Puss et Tickle donnèrent naissance
à George et Gladys.
Mais une théorie met en doute cette histoire et
défend la thèse d'une tromperie de la part
des époux Meadows. On raconte que Tommy qui était
éleveuse et exposait des orientaux avait croisé
des burmese avec des abyssins et qu'elle les avait introduits
à Singapour dans le but de leur donner un aura
romantique.
Une enquête a été menée par
la CFA, laquelle a interrogé l'importatrice de
la race, Tommy Meadow. Celle-ci a reconnu avoir utilisé
quelques burmeses, au départ de son programme d'élevage,
pour tester la race afin d'en éliminer les gènes
solides (qui auraient pu produire des robes unicolores,
indésirables chez le Singapura). Son argumentation
a convaincu.
En France, c'est une éleveuse du Midi (Annie Léotard)
qui importa le premier sujet : il s'agissait de Juciful
Vonji.
Développement de la race
Dès
1976, la future race participe à des expositions.
Le singapura est accepté par la Cat Fancier Association
(CFA) à l'enregistrement en 1982 et est reconnue comme
race en 1988. En 1984, la race est reconnue par The International
Cat Association (TICA) et ne comptait alors qu'une cinquantaine
de chats. Entre ses deux périodes, les éleveurs
rencontrèrent occasionnellement des portées aux
couleurs solides. De nombreux éleveurs décidèrent
de faire des croisements tests afin de retirer de leur
programme d'élevage les individus porteurs du gène
solide. Ils découvrirent que deux à trois chats
fondateurs étaient porteurs du gène.
Après la reconnaissance du Singapura en tant que
race naturelle par la CFA, le Singapore Tourist and Promotion
Board (STPB) a officié pour que le Singapura soit
utilisé comme une mascotte touristique, en plébiscitant
la race sous le nom de " kucinta ". Le mot, issu d'un
concours de noms, est un amalgame des mots malais " kucing
" signifiant " chat " et " cinta " " amour ". Kucinta
a depuis été l'objet de promotions et de
publications mondiales. Elle a été même
nommée trésor national par le gouvernement
de Singapour.
Des sculptures de Singapura peuvent être trouvées
sur la rivière Singapour. Bien que des chats noirs
avec des robes ticked tabby peuvent occasionnellement
être vus, très peu ressemblent au Singapura.
Le mouvement engendré par le STPB est considéré
par les singapouriens comme un mouvement publicitaire
basé sur la popularité de la race pour les
touristes.
Les premiers spécimens arrivent en France au cours
des années 1988 et 1989. Le Singapura est très
peu représenté en France, avec en moyenne
moins d'une trentaine d'inscriptions au Livre officiel
des origines félines (LOOF) par an. La race se place à
la 32e place des pedigrees délivrés par le LOOF
depuis 2003.
La taille des portées constatée par le LOOF est
de 2,3 chatons en moyenne.
Quatre mâles et cinq femelles contribuent à
plus de la moitié des naissances de chatons. Entre
2003 et 2008, seize éleveurs ont obtenu des portées.
En effet, le développement de la race est compliqué
car la faiblesse des muscles utérins ne permet
pas d'expulser facilement le foetus. Ce problème
était présent chez l'un des chats fondateurs et
apparaît encore chez certaines femelles, ce qui
rend les mises bas difficiles.
De plus, la faible diversité génétique (selon
l'analyse génétique effectuée en
2007 sur 22 races différentes, le Singapura est
la race ayant la plus faible variété génétique)
favorise la consanguinité et limite donc ainsi
énormément les possibilités de reproduction.
Mais
malgré toutes ces contraintes, l'amour et la passion
pour ce chat unique et si exceptionnel triomphe et permet
aux éleveurs actuels de travailler durement et
sérieusement dans le but de promouvoir ces petites
merveilles en évitant toute consanguinité
afin que la race puisse se développer et faire
le bonheur de nos foyers.
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Caractère du Singapura
Le
Singapura est un chat très affectueux, friand
de caresses et particulièrement sociable avec
d'autres chats ou des enfants. Il est très sensible
aux états d'âme de son maître qu'il suit
partout et à qui il voue une confiance inouïe.
Très à l'écoute de ses proches humains,
il peut passer des heures, au pied du lit, à
veiller sur son maître malade.
C'est
un chat qui manifeste sans cesse le besoin d'avoir un
contact physique avec son maître. Il sera bien volontiers
à vos côtés toutes les nuits et viendra
souvent se coucher sur vos genoux ou sur le ventre
Il apprécie les visites à la maison et mettra
un point d'honneur à accueillir vos hôtes
devant la porte.
Ce
chat réclame et mérite de l'attention.
Il est équilibré et ne peut s'épanouir
s'il passe ses journées seul. Pas bagarreur pour
un sou, il apprécie la compagnie de ses congénères.
Il aime être le centre d'attention et s'impliquera
volontiers dans toutes vos activités car il a
la manie de toujours se mettre au beau milieu de tout
ce que vous faites.
Comme il n'a pas de sous-poil, il apprécie par-dessus-tout
la chaleur. Ses endroits préférés sont
les dessus de radiateurs, la stéréo, l'ordinateur
et surtout il adore dormir sous la couette.
C'est
un chat plein d'énergie qui est d'une curiosité
maladive, ce qui l'amène à fureter dans
tous les recoins de la maison. Il est très adroit
et se faufile partout. Malheureusement, cette curiosité
excessive a pour conséquence qu'il se retrouve
parfois enfermé dans une armoire ou un placard.
Le
Singapura n'est pas très bavard, mais il prend
un plaisir certain à se plaindre comme si cela
faisait partie de sa personnalité. C'est un chat
très expressif : il vous suffit de plonger dans
ses grands yeux pour comprendre ce qu'il veut. Son regard
sur son humain est particulier, comme s'il réclamait
encore et toujours son amour.
Très joueur, il passe son temps à s'amuser, même
à l'âge adulte. C'est un très bon chasseur
et malgré sa petite taille, il a une détente
impressionnante : il peut sauter facilement sur une
armoire depuis le sol s'il trouve un bon appui ou sur
vos épaules.
Il se fera très bien à la vie en appartement
où il explorera le moindre recoin. Une fenêtre
ensoleillée, des distractions régulières
et beaucoup beaucoup d'affection feront de lui un chat
heureux et épanoui.
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Standard du Singapura
Tête
Ronde
et plutôt petite, la tête montre, de face,
un crâne arrondi prolongé par des pommettes
hautes et larges. De profil, le front légèrement
bombé est poursuivi par une légère
déclivité concave à la naissance
du nez. Ce dernier, assez court, est bombé.
Museau
De
longueur moyenne, le museau est large et délimité
par un pinch bien défini. Il ne doit être
ni pointu ni étroit. Le menton est ferme et bien
développé.
Yeux
Grands
et très expressifs, les yeux sont en forme d'amande
largement arrondie. Bien espacés l'un de l'autre,
c'est-à-dire d'au moins la largeur d'un oeil, ils
ne doivent être ni ronds ni proéminents.
La couleur admise va du jaune au noisette en passant par
le vert dans toutes les nuances, à condition qu'elles
soient uniformes. Le bleu n'est pas accepté.
Oreilles
Grandes, en alerte et modérément pointues,
les oreilles sont en forme de coupe avec une base bien
évasée. Cette base ouverte est particulièrement
importante dans l'impression générale de
grandeur des oreilles et une base étroite est considérée
comme une faute sérieuse. L'intérieur des
oreilles est bien fourni.
Encolure
Courte, l'encolure est épaisse.
Corps
De format semi-cobby, le corps, très musclé,
est trapu et élégant à la fois. La
cage thoracique est arrondie. Le corps et les pattes forment
un carré avec le sol.
Pattes
Fortes et épaisses à leur naissance, les
pattes vont progressivement en s'affinant vers une ossature
assez raffinée.
Pieds
Petits et ovales.
Queue
Idéalement assez longue pour atteindre l'omoplate,
la queue est fine sans excès et s'effile jusqu'à
une extrémité arrondie.
Robe
et Texture
Fine, soyeuse et sans sous-poil, la fourrure est bien
couchée sur le corps. Courte, elle doit cependant
avoir une longueur suffisante pour que chaque poil présente
plusieurs bandes alternées, claires et foncées,
appelées ticking. Elle est plus longue sur la colonne
vertébrale. Une texture laineuse ou élastique
est considérée comme une faute. Les chatons
peuvent avoir une fourrure plus longue et plus laineuse
que les adultes.
Couleur
La couleur de base est un vieil ivoire très chaud.
Le museau, la gorge et le ventre sont beige clair. Le
ticking est brun foncé ou noir. Les marques de
maquillage sont brunes. La truffe, couleur brique, est
bordée d'un liseré brun foncé. Les
coussinets et l'extrémité de la queue sont brun
foncé ou noirs.
Motif
Le motif est génétiquement sépia
ticked, c'est-à-dire que chaque poil présente
une alternance d'au moins quatre bandes ivoire et brun
foncé, sauf sur la gorge, la poitrine, le ventre
et l'intérieur des pattes qui ne sont pas ticketés.
Le ticking est plus prononcé sur l'épine
dorsale et la queue. La base du poil est toujours claire
et l'extrémité foncée. L'intérieur
des pattes est barré par des bracelets ouverts
qui s'interrompent à l'extérieur. La tête
porte les motifs typiques des chats tabby : M inversé
sur le front, légères marques de maquillage
autour des yeux et sur les joues.
Pénalités
Petites oreilles. Yeux petits ou exorbités. Museau
pointu ou très court. Stop. Tonalités grises
ou froides. Absence de barres à l'intérieur des
pattes. Barres foncées à l'extérieur des pattes
avant. Collier fermé. Manque de maquillage autour
de la truffe.
Refus
de tout titre
Médaillon ou taches blanches. Colliers fermés
et bracelets circulaires aux pattes. Barres sur la queue.
Yeux bleus ou aigue-marine. Absence de marque ticked sur
la tête. Absence totale de ticking (chat de couleur
solide). Fautes et défauts généraux
éliminatoires en exposition.
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